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Fiche technique
Attention ceci est un médicament
Pour connaître les précautions d’emploi ainsi que la posologie, veuillez consulter la notice du médicament. Si vos symptômes persistent, consultez votre médecin.
Traitement au cours des rhumes de ladulte et ladolescent de plus de 15 ans :
· des sensations de nez bouché,
· de lécoulement nasal clair,
· des maux de tête et/ou fièvre.
RESERVE A LADULTE ET A LADOLESCENT DE PLUS DE 15 ANS.
Dans la journée : 1 comprimé oblong à renouveler si nécessaire au bout de 4 heures minimum, sans dépasser 3 omprimés par jour.
Le soir au coucher : 1 comprimé rond si nécessaire.
Le comprimé est à avaler tel quel avec un grand verre deau.
En labsence damélioration au bout de 4 jours de traitement, il est nécessaire de prendre un avis médical.
Insuffisance rénale : en cas dinsuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), lintervalle entre 2 prises sera au minimum de 8 heures. La dose de paracétamol ne devra pas dépasser 3 g par jour.
Autres situations cliniques :
La dose journalière efficace la plus faible possible doit être envisagée, sans excéder 60 mg/kg/jour (sans dépasser 3 g/jour) dans les situations suivantes :
· poids < 50 kg,
· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,
· alcoolisme chronique,
· déshydratation,
· réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutrition chronique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH, mucoviscidose, cholémie familiale (Maladie de Gilbert).
Mode dadministration
Voie orale.
ANSM - Mis à jour le : 10/06/2020
DOLIRHUMEPRO PARACETAMOL, PSEUDOEPHEDRINE ET DOXYLAMINE, comprimé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Comprimé jour :
Paracétamol.................................................................................................................... 500,00 mg
Chlorhydrate de pseudoéphédrine...................................................................................... 30,00 mg
Pour un comprimé oblong.
Comprimé nuit :
Paracétamol.................................................................................................................... 500,00 mg
Hydrogénosuccinate de doxylamine..................................................................................... 7,50 mg
Pour un comprimé rond.
Excipients à effet notoire : amidon de blé, lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé jour : comprimé blanc, oblong.
Comprimé nuit : comprimé blanc à blanc cassé, rond.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement au cours des rhumes de ladulte et ladolescent de plus de 15 ans :
· des sensations de nez bouché,
· de lécoulement nasal clair,
· des maux de tête et/ou fièvre.
4.2. Posologie et mode d'administration
RESERVE A LADULTE ET A LADOLESCENT DE PLUS DE 15 ANS.
Dans la journée : 1 comprimé oblong à renouveler si nécessaire au bout de 4 heures minimum, sans dépasser 3 omprimés par jour.
Le soir au coucher : 1 comprimé rond si nécessaire.
Le comprimé est à avaler tel quel avec un grand verre deau.
En labsence damélioration au bout de 4 jours de traitement, il est nécessaire de prendre un avis médical.
Insuffisance rénale : en cas dinsuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), lintervalle entre 2 prises sera au minimum de 8 heures. La dose de paracétamol ne devra pas dépasser 3 g par jour.
Autres situations cliniques :
La dose journalière efficace la plus faible possible doit être envisagée, sans excéder 60 mg/kg/jour (sans dépasser 3 g/jour) dans les situations suivantes :
· poids < 50 kg,
· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,
· alcoolisme chronique,
· déshydratation,
· réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutrition chronique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH, mucoviscidose, cholémie familiale (Maladie de Gilbert).
Mode dadministration
Voie orale.
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
· Hypersensibilité à lun des constituants du produit.
· Chez lenfant de moins de 15 ans.
· En cas dantécédents daccident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque susceptibles de favoriser la survenue daccident vasculaire cérébral, en raison de lactivité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur.
· En cas dhypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par le traitement.
· En cas dinsuffisance coronarienne sévère.
· En cas de risque de glaucome par fermeture de langle.
· En cas de risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.
· En cas dantécédents de convulsions.
· En cas dinsuffisance hépatocellulaire sévère en raison de la présence de paracétamol.
· En cas dallaitement (voir rubrique 4.6).
· Chez les patients présentant une allergie au blé (autre que maladie coeliaque).
· En association avec les IMAO non sélectifs en raison du risque dhypertension paroxystique et dhyperthermie pouvant être fatale (voir rubrique 4.5).
· En association aux sympathomimétiques à action indirecte : vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, quils soient administrés par voie orale ou nasale [phényléphrine (alias néosynéphrine), pseudoéphédrine, éphédrine] ainsi que le méthylphénidate, en raison du risque de vasoconstriction et /ou de poussées hypertensives (voir rubrique 4.5).
· En association aux sympathomimétiques de type alpha : vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, quils soient administrés par voir orale ou nasale [étiléfrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine (alias néosynéphrine), synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline], ainsi que midodrine, en raison du risque de vasoconstriction et/ou poussées hypertensives (voir rubrique 4.5).
L'association de deux décongestionnants est contre indiquée, quelle que soit la voie d'administration (orale et/ou nasale): une telle association est inutile et dangereuse et correspond à un mésusage. |
Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE pendant la grossesse (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
En cas de fièvre élevée ou persistante, de survenue de signes de surinfection ou de persistance des symptômes au-delà de 4 jours, une réévaluation du traitement doit être faite.
Mises en garde spéciales :
En raison de la présence de pseudoéphédrine
· Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée de traitement de 4 jours, les contre-indications (voir rubrique 4.8).
· Les patients doivent être informés que la survenue dune hypertension artérielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque, de nausées ou de tout signe neurologique (tels que lapparition ou la majoration de céphalées) impose larrêt du traitement.
· Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en cas dhypertension artérielle, daffections cardiaques, dhyperthyroïdie, de psychose ou de diabète.
La prise de ce médicament est déconseillée, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives lié à son activité sympathomimétique indirecte avec les médicaments suivants (voir rubrique 4.5) :
· IMAO-A sélectifs.
· Alcaloïdes de lergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride ou pergolide) ou vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine ou méthysergide).
· En association avec le linézolide.
· Des troubles neurologiques à type de convulsions, dhallucinations, de troubles du comportement, dagitation, dinsomnie ont été décrits, plus fréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs par voie systémique, en particulier au cours dépisodes fébriles ou lors de surdosages.
Par conséquent, il convient notamment :
· de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicaments susceptibles dabaisser le seuil épileptogène tels que : dérivés terpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux ou en cas dantécédents convulsifs,
· de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée, et dinformer le patient des risques de surdosage en cas dassociation avec dautres médicaments contenant des vasoconstricteurs.
Colite ischémique
Des cas de colite ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine. Le traitement par pseudoéphédrine doit être interrompu et un avis médical doit être demandé en cas de douleur abdominale soudaine, de rectorragie ou de tout autre symptôme de colite ischémique.
Neuropathie optique ischémique
Des cas de neuropathie optique ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine. La pseudoéphédrine doit être arrêtée en cas de perte soudaine de la vision ou de diminution de lacuité visuelle, comme dans le cas dun scotome.
En raison de la présence de paracétamol
Pour éviter un risque de surdosage, vérifier labsence de paracétamol dans la composition dautres médicaments.
Chez l'adulte et l'enfant de moins de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 3 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique 4.9).
Chez ladulte et lenfant de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique 4.9).
En raison de la présence de doxylamine
Labsorption de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de lalcool est déconseillée pendant le traitement (voir rubrique 4.5).
En cas de lever nocturne possibilité de :
· Réactions ralenties avec risque de chute,
· Sensation de vertige.
Liées aux excipients
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Ce médicament peut être administré en cas de maladie coeliaque. Lamidon de blé peut contenir du gluten, mais seulement à létat de trace, et est donc considéré comme sans danger pour les sujets atteints dune maladie coeliaque.
Précautions demploi :
En raison de la présence de paracétamol
Ladministration de paracétamol peut exceptionnellement entrainer une toxicité hépatique, même à dose thérapeutique, après un traitement de courte durée et chez des patients sans antécédent de troubles hépatiques (voir rubrique 4.8).
Le paracétamol est à utiliser avec précaution sans dépasser 3 g/jour dans les situations suivantes (voir rubrique 4.2) :
· poids < 50 kg,
· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,
· insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir aussi rubrique 5.2),
· alcoolisme chronique,
· déshydratation,
· réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutrition chronique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH, mucoviscidose, cholémie familiale (Maladie de Gilbert),
· allergie à laspirine et/ou aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
La consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée.
En cas de sevrage récent dun alcoolisme chronique, le risque datteinte hépatique est majoré.
En cas de découverte d'une hépatite virale aiguë, il convient d'arrêter le traitement.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Liées à la présence de paracétamol
Interactions avec les examens paracliniques :
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode au glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de lacide urique sanguin par la méthode à lacide phosphotungstique.
Associations faisant l'objet de précautions demploi
+ Anticoagulants oraux : Warfarine et autres antivitamines K (AVK) :
Risque daugmentation de leffet de la warfarine et des autres AVK et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours. Contrôle biologique incluant un contrôle plus fréquent de lINR. Adaptation éventuelle de la posologie de la warfarine et des autres AVK pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.
+ Les résines chélatrices :
La prise de résine chélatrice peut diminuer labsorption intestinale, et potentiellement lefficacité du paracétamol pris simultanément. Dune façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle du paracétamol en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
+ Flucloxacilline
Risque dacidose métabolique chez les patients recevant un traitement concomitant par flucloxacilline, en particulier chez les patients présentant un facteur de risque de déficit en glutathion, tel quune septicémie, une malnutrition, un alcoolisme chronique.
+ Médicaments hépatotoxiques
La toxicité du paracétamol peut être augmentée chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques ou par des médicaments inducteurs enzymatiques du cytochrome P450, tels que les médicaments anti-épileptiques (tels que phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine, topiramate), la rifampicine ou en cas de prise concomitante dalcool. Linduction du métabolisme entraine une production importante du métabolite hépatotoxique du paracétamol. Lhépatotoxicité se produit si la quantité de ce métabolite dépasse les capacités de liaison au gluthation
Liées à la présence de pseudoéphédrine
Associations contre-indiquées
+ IMAO non sélectifs :
Hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de la durée daction de lIMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l'arrêt de l'IMAO.
+ Autres sympathomimétiques indirects (éphédrine, méthylphénidate, phényléphrine (alias néosynéphrine), pseudoéphédrine) :
Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.
+ Sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale) (étiléfrine, midodrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline) :
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Associations déconseillées
+ Alcaloïdes de lergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide) :
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Alcaloïdes de lergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine, méthysergide) :
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ IMAO-A sélectifs (moclobemide, toloxatone) :
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Linézolide :
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Association faisant lobjet de précautions demploi
+ Anesthésiques volatils halogénés :
Poussée hypertensive peropératoire.
En cas dintervention programmée, il est préférable dinterrompre le traitement quelques jours avant lintervention.
Liées à la présence de Doxilamine
+ Médicaments atropiniques : Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entrainer plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques, ainsi que la clozapine.
+ Médicaments hypnotiques :
Les hypnotiques actuellement prescrits sont soit des benzodiazépines et apparentés (zolpidem, zopiclone), soit des antihistaminiques H1. Outre une majoration de la sédation lorsquils sont prescrits avec dautres médicaments dépresseurs du SNC, ou en cas de consommation alcoolique, il faut prendre en compte également, pour les benzodiazépines, la possibilité de majoration de leffet dépresseur respiratoire lorsquelles sont associées avec des morphinomimétiques, dautres benzodiazépines, ou du phénobarbital, et cela notamment chez le sujet âgé.
+ Médicaments sédatifs :
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il sagit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), neuroleptiques, barbituriques, benzodiazépines, anxiolytiques autres que benzodiazépines (par exemple méprobamate), hypnotiques, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène et thalidomide.
Majoration de la dépression centrale.
Laltération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et lutilisation de machines.
Associations déconseillées
+ Consommation dalcool
Majoration par lalcool de leffet sédatif de la doxylamine.
Laltération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et lutilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de lalcool.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
La présence de pseudoéphédrine parmi les constituants conditionne la conduite à tenir pendant la grossesse et lallaitement.
Grossesse
Par mesure de prudence et compte tenu des puissantes propriétés vasoconstrictives de ce médicament, son utilisation est déconseillée pendant la grossesse.
Lié au paracétamol
Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrent labsence de toute malformation ou de toute toxicité ftale/néonatale. Les études épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfants exposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants.
Lié à la pseudoéphédrine
Il ny a pas de données fiables de tératogenèse chez lanimal.
En clinique, les études épidémiologiques nont pas mis en évidence deffet malformatif lié à lutilisation de la pseudoéphédrine.
La pseudoéphédrine passe dans le lait maternel. Compte tenu des possibles effets cardiovasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant lallaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de lalcool.
Réactions dhypersensibilité liées à lun des composants de ce médicament.
Liés à la présence de pseudoéphédrine
Affections cardiaques :
· palpitations,
· tachycardie,
· infarctus du myocarde.
Affections oculaires :
· crise de glaucome par fermeture de langle,
· fréquence indéterminée : neuropathie optique ischémique.
Affections gastro-intestinales :
· sécheresse buccale,
· nausées,
· vomissements,
· fréquence indéterminée : colite ischémique.
Affections du système nerveux :
· accidents vasculaires cérébraux hémorragiques, exceptionnellement chez des patients ayant utilisé des spécialités à base de chlorhydrate de pseudoéphédrine : ces accidents vasculaires cérébraux sont apparus lors de surdosage ou mésusage et/ou chez des patients présentant des facteurs de risques vasculaires,
· accidents vasculaires ischémiques,
· aéphalées,
· convulsions.
Affections psychiatriques
· anxiété,
· agitation,
· troubles du comportement,
· hallucinations,
· insomnie,
· symptômes maniaques tels que : insomnie, irritabilité et sautes dhumeur, surestime de soi, activité accrue ou agitation, accélération de la pensée, du flux de paroles et tendance à la distraction.
Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de favoriser un surdosage ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer à la survenue de tels effets (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Affections du rein et des voies urinaires :
· dysurie (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques),
· rétention urinaire (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
· sueurs,
· exanthème,
· prurit,
· urticaire,
· pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG).
Affections vasculaires :
· hypertension (poussée hypertensive).
Liés à la présence de paracétamol
Affections du système immunitaire :
Rare : réactions dhypersensibilité à type de choc anaphylactique, dème de Quincke. Leur survenue impose larrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Rare : érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leur survenue impose larrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.
De très rares cas deffets indésirables cutanés graves ont été rapportés.
Fréquence indéterminée : érythème pigmenté fixe.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Très exceptionnelles : thrombopénie, leucopénie et neutropénie.
Fréquence indéterminée : agranulocytose, anémie hémolytique chez les patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate-deshydrogénase.
Affections hépatobiliaires :
Fréquence indéterminée : augmentation des transaminases, atteinte hépatique cytolytique, hépatite aiguë, hépatite massive en particulier lors dune utilisation dans une situation à risque (cf. rubrique 4.4 Précautions demploi).
Affections cardiaques :
Fréquence indéterminée : syndrome de Kounis.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinaux :
Fréquence indéterminée : bronchospasme (voir rubrique 4.4).
Liés à la présence de doxylamine
· Les effets anticholinergiques sont rares : éventuellement constipation, sécheresse buccale, troubles de laccommodation et palpitations cardiaques.
· Somnolence.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Le surdosage en pseudoéphédrine peut entrainer : accès hypertensif, troubles du rythme, convulsions, délire, hallucinations, agitation, troubles du comportement, insomnie, mydriase, accident vasculaire cérébral.
Lié à la doxylamine
Les premières manifestations de lintoxication aiguë sont une somnolence et des signes de la série anticholinergique : agitation, mydriase, paralysie de laccomodation, sécheresse de la bouche, rougeur de la face et du cou, hyperthermie et tachycardie sinusale. Délire, hallucinations et mouvements athétosiques sont plus souvent observés chez les enfants ; ils annoncent parfois la survenue de convulsions qui sont des complications rares dintoxications massives. Même en labsence de convulsions, lintoxication aiguë par la doxylamine est parfois responsable dune rhabdomyolyse qui peut se compliquer dune insuffisance rénale aiguë. Cette atteinte musculaire nest pas exceptionnelle, ce qui justifie son dépistage systématique par la mesure de lactivité de la créatine phosphokinase (CPK).
Le traitement est symptomatique. Lorsque la prise en charge est précoce, ladministration de charbon activé (50 g chez l'adulte1 g/kg chez lenfant) est souhaitable.
Lié au paracétamol
Symptômes
Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières heures.
Un surdosage de paracétamol peut provoquer une cytolyse hépatique susceptible dentrainer une insuffisance hépatocellulaire, un saignement gastro-intestinal, une acidose métabolique, une encéphalopathie, un coma et un décès.
En cas de surdosage aigu, il peut être observé dans les 12 à 48 heures une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine.
Le surdosage peut également entrainer une pancréatite, une hyperamylasémie et une insuffisance rénale aiguë et une pancytopénie
Conduite durgence
· Transfert immédiat en milieu hospitalier.
· Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol. Ce dosage sera à interpréter en fonction du délai entre lheure supposée de la prise et lheure de prélèvement.
· Évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
· Le traitement du surdosage comprend classiquement ladministration, aussi précoce que possible de lantidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voie orale, si possible avant la dixième heure.
· Traitement symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : AUTRES MEDICAMENTS DU RHUME EN ASSOCIATION Code ATC : R05X.
Ce médicament associe un antalgique : le paracétamol, un antihistaminique H1, la doxylamine, et un vasoconstricteur, la pseudoéphédrine.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Labsorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.
Distribution
Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.
Biotransformation
Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P 450, est la formation dun intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine), qui, dans les conditions normales dutilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à lacide mercaptopurique. En revanche, lors dintoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
Élimination
Lélimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée.
La demi-vie délimination est denviron 2 heures.
Variations physiopathologiques
· Insuffisance rénale : en cas dinsuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), lélimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.
· Sujet âgé : la capacité de conjugaison nest pas modifiée.
De la pseudoéphédrine
Après administration par voie orale, la pseudoéphédrine est excrétée essentiellement par voie rénale sous forme inchangée (70 à 90 %). Sa demi-vie délimination est dépendante du pH urinaire. Lalcalinisation des urines entraîne une augmentation accrue de la réabsorption tubulaire, avec pour conséquence, un allongement de la demi-vie délimination de la pseudoéphédrine.
De la doxylamine
La concentration maximale (Cmax) dans le sang est obtenue en moyenne 2 heures (Tmax) après la prise du succinate de doxylamine. La demi-vie délimination plasmatique (T ½) est en moyenne de 10 heures. Le succinate de doxylamine est partiellement métabolisé dans le foie par déméthylation et N-acétylation.
Les différents métabolites issus de la dégradation de la molécule sont quantitativement peu importants puisque 60 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines sous forme de doxylamine inchangée.
5.3. Données de sécurité préclinique
Aucune étude conventionnelle sappuyant sur les normes actuellement admises pour évaluer la toxicité pour la reproduction et le développement nest disponible.
Amidon de blé, amidon de pomme de terre pré-gélatinisé, carboxyméthylamidon sodique (type A), lactose monohydraté, stéarate de magnésium.
Comprimé nuit rond :
Lactose monohydraté, carboxyméthylamidon sodique (type A), amidons de maïs et de pomme de terre pré-gélatinisés, talc, stéarate de magnésium.
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
16 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium)
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
82, AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 369 860.4 : 16 comprimés en plaquette (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Médicament non soumis à prescription médicale.